Selon un communiqué de l’ambassade américaine, Callista Gingrich, coiffée de la traditionnelle mantille noire, a exprimé à l’évêque de Rome son enthousiasme pour sa nouvelle fonction. Après cette audience du pape, elle s’est entretenue avec le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège.
Au cours de son mandat à Rome, précise l’ambassade, Callista Gingrich compte s’impliquer dans la lutte contre les trafics d’êtres humains, sujet majeur du pontificat du pape François. Elle a également annoncé sa volonté de s’engager pour la protection de la liberté religieuse dans le monde, en particulier en faveur des chrétiens persécutés.
Née en 1966, la nouvelle représentante des Etats-Unis auprès du Vatican n’est pas une diplomate de carrière. Il s’agit donc d’une nomination ›politique’. Callista Gingrich est la troisième épouse de Newt Gingrich, président de la Chambre des représentants des Etats-Unis de 1995 à 1999. Catholique pratiquante, elle aurait joué un rôle important dans la conversion de son mari au catholicisme.
Aux Etats-Unis, les postes de hauts fonctionnaires et officiels sont quasi-systématiquement remplacés avec l’arrivée au pouvoir d’une nouvelle administration. Après son élection, Donald Trump a donc nommé le 19 mai Callista Gingrich pour l’ambassade près le Saint-Siège. Cette nomination a ensuite été approuvée par le Sénat américain le 16 octobre. Le 24 octobre, Callista Gingrich a ainsi pu prêter serment devant le président américain avant d’arriver à Rome le 6 novembre. (cath.ch/imedia/xln/bh)
Bernard Hallet
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