Le Saint-Siège, indique le cardinal Parolin, est prêt à agir au niveau diplomatique, s’il y en a l’opportunité. Mais cela «dépend beaucoup des circonstances et des acteurs impliqués», précise-t-il. Dans tous les cas, l’Eglise rappelle les «grandes valeurs de l’Evangile» et prône le dialogue pour arriver à la paix.
En revanche, ajoute Mgr Parolin, les décisions unilatérales «ne sont pas utiles pour aller dans la direction de la paix». Une allusion à la décision des Etats-Unis, annoncée le 6 décembre dernier, de reconnaître la ville de Jérusalem comme capitale d’Israël plutôt que Tel Aviv. Le pape avait alors appelé au maintien du statu quo, dans le respect des résolutions internationales.
Cette ville, souligne le cardinal italien, est unique et sacrée pour les Juifs, les chrétiens et les musulmans. Elle pourrait ainsi avoir un statut spécial pour en faire «une ville ouverte», assurant la liberté aux fidèles des trois religions et le libre accès aux Lieux saints. (cath.ch/imedia/xln/bh)
Bernard Hallet
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