Après le vote d’une loi sur la fin de vie critiquée par l’Eglise, le haut prélat leur a notamment rappelé leur «devoir» de protéger la dignité humaine. Ce devoir, a affirmé le prélat, s’impose aux chrétiens «en tout lieu et en tout moment».
Cette dignité, a-t-il souligné, a été donnée par Dieu par les «mérites du Christ». Une déclaration qui intervient peu après l’adoption d’une loi sur la fin de vie par le parlement italien, notamment grâce aux élus démocrates chrétiens.
Celle-ci prévoit que le ›biotestament’ des patients s’impose au personnel médical, sans objection de conscience. Cette loi est vivement critiquée par les évêques italiens qui y voient une ouverture à l’euthanasie. Le cardinal Parolin lui-même avait déjà critiqué les «lacunes» de cette loi.
Par ailleurs, le cardinal secrétaire d’Etat a dénoncé une action politique qui semble parfois éloignée de l’urgence des citoyens, enfermée dans l’autoréférentialité. «Le vrai pouvoir se transforme en service», a-t-il soutenu, et la politique est un moyen privilégié de servir les autres. La «vraie gloire», a-t-il insisté, est d’agir chaque jour pour mettre le bien au sommet de chacune de ses actions. (cath.ch/imedia/xln/bh)
Bernard Hallet
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