La fécondité, a expliqué l’évêque de Rome, est tant physique que spirituelle. Est fécond celui qui donne la vie, comme est fécond celui qui donne sa vie pour les autres. La fécondité, a-t-il poursuivi, est une grâce qu’il faut demander à Dieu, en gardant un cœur ouvert.
Selon le successeur de Pierre, certains pays ont choisi la voie de la stérilité, notamment par souci de conserver leur bien-être. Par conséquent, a-t-il affirmé, ces pays souffrent désormais de «la maladie très laide de l’hiver démographique». Ce sont des pays «vides de bébés» et cela «n’est pas une bénédiction», a insisté le pape.
Cette stérilité, a-t-il déclaré, vient du diable. Celui-ci «veut la stérilité», c’est-à-dire que personne ne donne la vie, ni ne donne la sienne. Pour cela, a indiqué le pontife, le diable utilise l’égoïsme et la vanité qui «engraissent l’âme» et sèment la zizanie. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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