«Dans notre pays, nous n’avons pas le droit de chanter», affirme une jeune fille afghane. «Ici, nous sommes libres!». Les enfants chantent ce qui leur tient à cœur, comme «Vive le vent» ou le vidéo-clip du film iranien Sonita, qui raconte le combat d’une jeune Afghane contre le mariage forcé.
Une dizaine de pays étaient représentés dans les locaux de la paroisse St-Pierre, du Tibet à l’Afghanistan en passant par la Syrie et l’Erythrée. La fête s’est déroulée dans l’esprit d’ouverture de Point d’Ancrage, service d’accueil de jour des personnes migrantes. L’association est reconnue d’utilité publique par les autorités.
Plus de 180 personnes ont répondu à l’invitation, dont des représentants de Caritas-Fribourg, de la plate-forme Solidarités du Vicariat épiscopal du canton, de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) et du Club Unesco.
Le repas a été gracieusement offert par l’entreprise fribourgeoise Savencia, basée à Cressier-sur-Morat. Une équipe de 15 personnes a servi repas et desserts.
«Nous sommes tous des habitants d’une grande maison commune. Au-delà de nos différences nous sommes si proches», affirme ainsi une volontaire.
L’association Point d’Ancrage accueille des migrants chaque mardi et mercredi, dans les locaux de la Salle Africa, à l’Africanum, à Fribourg, pour des cours de français, d’intégration, des accompagnements auprès des services officiels, ainsi que des moments de convivialité. (cath.ch/cm/com/rz)
Raphaël Zbinden
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