Parmi les nombreux fidèles présents sur la place Saint-Pierre figuraient les enfants des paroisses et de familles romaines, selon la coutume, venus faire bénir l’Enfant-Jésus de la crèche, les ›bambinelli’. Le pontife leur a recommandé de prier devant la crèche et de se laisser «attirer par la tendresse de l’Enfant-Jésus». «Ceci est le vrai Noël», a-t-il souligné, car «si nous enlevons Jésus», Noël n’est qu’une «fête vide».
Ce «dimanche de la joie», a rappelé le pape, invite à entrer dans l’esprit de la fête de Noël qui approche, afin de la vivre d’une façon «authentique». Et cela, grâce à une attitude de joie constante, de prière «persévérante», et de gratitude envers Dieu, a-t-il fait répété aux enfants.
Pour retrouver la paix intérieure malgré les angoisses, les difficultés et les souffrances de la vie, il s’agit donc d’être «enracinés dans le Christ» par la prière. Et également d’avoir une «reconnaissance incessante» pour l’amour miséricordieux de Dieu, pour sa patience et sa bonté envers les hommes.
Plus tôt dans la matinée, le pape François avait reçu en audience à la salle Paul VI des enfants de l’hôpital pédiatrique Sainte Marthe. Au cours de son dialogue avec eux, l’évêque de Rome leur a recommandé de préserver leur joie enfantine. Car la «joie des enfants est un trésor», semblable à une bonne terre qui donne de bons fruits. Il a également encouragés au dialogue entre enfants et grands-parents, qui leur donnent des «racines» de foi et de valeurs.
Traditionnellement, ce dimanche du temps de l’Avent est appelé ›Gaudete’, car la liturgie du jour comporte une dimension particulièrement joyeuse à l’approche de Noël. Au cours de l’Angélus, les enfants ont aussi chanté un joyeux anniversaire au pape, qui fête ses 81 ans. (cath.ch/imedia/ap/pp)
Le pape appelle à prier pour six religieuses enlevées
Après la prière de l’Angélus, le pape François a appelé à soutenir par la prière les six religieuses enlevées au Nigéria il y a un mois. «Je m’unis de cœur à l’appel des évêques du Nigéria», a affirmé le pontife, récitant un Ave Maria avec la foule des fidèles pour demander la libération des Sœurs.
Les religieuses du Cœur eucharistique de Jésus, dont trois novices, avaient été enlevées le 13 novembre dernier dans leur couvent d’Iguoriakhi. Selon Crux, des hommes armés avaient pénétré dans l’enceinte du monastère pour cambrioler les lieux. Ils étaient repartis en hors-bord en kidnappant six religieuses. Aucune demande de rançon n’a pour le moment été transmise.
La Conférence des supérieurs majeurs du Nigéria avait demandé le 2 décembre deux jours de prière pour la libération des religieuses. Le 15 décembre, les évêques du pays avaient dénoncé l’enlèvement effectué selon eux par des «agents des ténèbres».
Le 14 novembre dernier, d’autres religieuses avaient été libérées, après deux jours de captivité. Le kidnapping est devenu une source de revenus pour les groupes armés au Nigéria.
Pierre Pistoletti
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