Le prélat s’est exprimé lors d’un colloque intitulé ›Le soin palliatif: un droit à garantir’, organisé à l’Ecole des officiers de gendarmerie à Rome.
Dans son intervention le prélat a souligné la nécessité de prendre soin de l’autre en lui «donnant le droit de ne pas mourir seul». Le malade ne doit jamais «mourir socialement» avant sa mort biologique. La véritable dignité, a-t-il ajouté, est celle qu’éprouve la personne fragile, malade, quand elle vient d’être «soignée avec délicatesse».
Les «palliativistes», a-t-il encore estimé, sont les «bons samaritains qui se penchent sur l’autre au moment le plus difficile de la vie et «quand la fragilité de la condition humaine est la plus prononcée». Il faut en effet selon lui être attentif à la «dimension existentielle» qui se manifeste chez le patient dans son besoin de relations humaines concrètes, d’accompagnement, de sens de la vie.
Le président de l’Académie pour la vie a par ailleurs annoncé la tenue d’un Congrès sur le soin palliatif du 28 février au 1er mars 2018. Durant cet événement sera exposée une prochaine initiative de l’Académie pontificale dans ce domaine. (cath.ch/imedia/ah/bh)
Bernard Hallet
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