Les pays représentés par ces cinq diplomates, a noté le successeur de Pierre, illustrent une diversité de traditions culturelles et religieuses. Cette diversité joue un rôle «positif et constructif» dans le concert des nations, notamment pour affronter les différentes menaces, comme celles contre l’environnement et contre la paix. Parmi ces menaces, a-t-il noté, les «idéologies fondamentalistes violentes».
Cette diversité de la famille humaine, a expliqué le pontife, n’est pas un «défi en elle-même» à la coexistence pacifique. Les forces de division entre les peuples sont à trouver dans l’échec d’un parcours de dialogue et de compréhension. Les diplomates témoignent selon lui du rôle-clef du dialogue pour permettre à la diversité d’être vécue authentiquement.
Cette communication respectueuse doit conduire à la coopération et à la réconciliation. Ainsi, a relevé le pontife, ce dialogue entraîne la solidarité, condition pour la justice et le respect de la dignité humaine. Ce dernier point doit être, pour le pontife, le signe distinctif de toute organisation impliquée dans la recherche du bien commun.
Cet art délicat de la diplomatie et ces principes ne doivent pas être considérés comme acquis, a demandé le pape, mais doivent toujours être enseignés à nouveau aux nouvelles générations. Cela n’est pas seulement nécessaire pour un futur prospère, mais aussi pour satisfaire l’exigence de solidarité entre les générations.
Ces cinq pays représentés témoignent de majorités religieuses très diverses: christianisme au Liechtenstein, islam en Azerbaïdjan, au Yémen et au Tchad, et hindouisme en Inde. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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