Quelque 200 victimes se sont annoncées pour participer au programme. L’archidiocèse renouvelle dans le rapport sa tristesse et sa honte pour ce qu’ils ont dû endurer. Le programme s’inscrit dans le cadre des efforts de l’archidiocèse pour renouveler sa contrition à ceux qui ont subi des sévices sexuels en tant que mineurs par un prêtre ou un diacre.
Même si l’inscription au Programme indépendant de réconciliation et d’indemnisation a désormais pris fin, l’archidiocèse a indiqué que les demandes d’indemnisation n’ont pas encore été toutes traitées et que les résultats définitifs seront présentés au cours des prochains mois.
Le rapport relève également que les victimes ne s’intéressaient pas seulement à l’argent, mais qu’elles cherchaient plutôt un signe tangible du désir de pardon et de réconciliation de l’Église.
L’indemnisation est financée par un emprunt à long terme. L’archidiocèse précise qu’il n’utilisera aucun montant donné par les bienfaiteurs pour financer des programmes, apostolats ou ministères spécifiques.
L’archidiocèse rappelle aussi la mise en œuvre de la Charte pour la protection des enfants et des jeunes, adoptée par les évêques américains en 2002, qui préconise une tolérance zéro à l’égard du clergé coupable, avec le retrait de tous les ministères; une coopération pleine et entière avec les forces de l’ordre; l’annonce publique des contrevenants et une éducation générale sur la sécurité des enfants. La charte a été mise à jour en 2005 puis encore en 2006. (cath.ch/cns/mp)
Maurice Page
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