Le Saint-Siège, a expliqué Mgr Gallagher, est prêt à discuter avec tout Etat, organisation ou entité œuvrant pour défendre l’immense bien universel qu’est la paix. En effet, l’Eglise proclame l’Evangile de la paix (Eph 6,15). Chercher la paix est donc une obligation morale qui appelle à une responsabilité urgente.
La coopération des Etats pour la paix, a indiqué le diplomate du Saint-Siège, ne peut pas dépendre de calculs politiques ou stratégiques mais de la reconnaissance de la dignité de chaque personne. Tel doit être le point de départ, a-t-il insisté. Il a donc invité les Etats à reconnaître la signification universelle des Droits de l’homme et à prendre des engagements en ce sens.
La paix, a poursuivi le secrétaire pour les relations avec les Etats, ne peut se limiter au retrait des armes: il faut éduquer à la paix. Cela demande une compréhension mutuelle, qui peut nécessiter certains sacrifices. De plus, il faut un dialogue ouvert et transparent, basé sur le principe-clef de la confiance.(cath.ch/imedia/mp)
Maurice Page
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