Angelus: «le Christ nous tend la main comme un mendiant»

La royauté de Dieu, a affirmé le pape, se révèle par «le pouvoir de son amour».Il a récité l’Angélus depuis la fenêtre du Palais apostolique le 26 novembre 2017, jour de la solennité du Christ Roi.

Tout au long de notre vie, le Christ, «nous tend la main comme un mendiant», a rappelé le pape. C’est par là que le Seigneur «Roi, Pasteur et Juge», se laisse rencontrer, a-t-il expliqué, et que se révèle «le critère décisif de Sa justice».

La Royauté de Dieu se révèle donc par «le pouvoir de l’amour». Lequel nous pousse à être solidaire avec ceux qui souffrent afin de susciter «partout attitudes et œuvres de miséricorde».

Nous serons jugés sur l’amour, c’est-à-dire «sur notre engagement concret à aimer et servir Jésus dans nos frères les plus petits». C’est ainsi qu’à l’heure de notre mort, a ajouté le pape François, le Seigneur exercera son autorité en séparant «les uns et les autres, comme le pasteur sépare les brebis des chèvres».

Après l’Angélus, le pape François a demandé aux fidèles de prier pour lui tout au long de son voyage en Birmanie et au Bangladesh. «Je vous demande de m’accompagner par la prière, a-t-il déclaré, afin que ma présence soit pour ces populations un signe de proximité et d’espérance». Le pontife se rendra en Birmanie et au Bangladesh, du 27 novembre au 2 décembre. Il présidera pas moins de 21 cérémonies et prononcera 11 discours et homélies, dans ces ‘périphéries’ de l’Asie.

Le pape a également assuré prier pour les victimes et les blessés après l’attentat dans une mosquée dans le Sinaï en Egypte. Il a ensuite prié Dieu de «libérer» les hommes «de ces tragédies» et de soutenir «les efforts de ceux qui œuvrent pour la paix». Au total, 305 personnes, dont 27 enfants, ont été tuées dans cet attentat à la bombe, et 128 autres ont été blessées.

Le pape a ensuite évoqué les commémorations en Ukraine de la tragédie de l’Holodomor. Ce terme désigne la grande famine survenue en 1932 et 1933, provoquée par le régime stalinien. Elle a fait selon les estimations des historiens, entre 2,6 millions et 5 millions de victimes. Le pape François a affirmé prier afin que «la force de la foi» contribue à guérir en Ukraine «les blessures du passé et promouvoir des chemins de paix». (cath.ch/ah/pp)

Pierre Pistoletti

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