Du Combat de Jacob avec l’ange à La femme adultère en passant par La chaise renversée ou La détresse de Tobit, les oeuvres d’Arcabas présentées à Bagnes sont «une manière d’envisager les événements de la vie à la lumière d’une bonne nouvelle», explique José Mittaz. 18 tableaux orientés vers la passion et la résurrection, accompagnés d’une trentaine de reproductions photographiques autour du thème de Noël et de la crèche, composent cette exposition.
Pour le chanoine du Grand-Saint-Bernard, c’est l’absence de frontière entre sacré et profane qui caractérise l’oeuvre de l’artiste. «Arcabas peint avec la même dignité une poire que les scènes d’Evangile. A ses yeux, rien n’échappe au mystère. Le plus humain est aussi le plus divin».
«Miroir pour son auteur, l’oeuvre d’art a pour faculté supplémentaire la révélation discrète, mais sûre, de la création toute entière, affirme en ce sens Arcabas, dans un court-métrage qui sera diffusé durant l’exposition. C’est elle, par excellence, la matière aux parfums de terre et de ciel dont se servent ces imitateurs ingénus et confiants que sont les artistes et auxquels, j’en suis sûr, Dieu accorde son sourire et sa tendresse.» (cath.ch/pp)
Arcabas, l’évangile en lumière, du 1er au 10 décembre 2017 (de 13h30 à 17h30) à la salle communale de l’Espace Saint-Marc.
Jean-Marie Pirot-Arcabas est né en 1926 en Lorraine (France). Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, il a fait de nombreuses expositions aussi bien en France (Paris, Lyon, Grenoble, Marseille, Strasbourg…) qu’à l’étranger (Berlin, Francfort, Bruxelles, Bruges, Ostende, Luxembourg, Bergame, Ottawa, Panama…). Son oeuvre monumentale principale est le Musée d’art sacré contemporain Saint-Hugues de Chartreuse, commencé en 1953 et terminé en 1986. Depuis lors, il vit et travaille à Saint-Pierre-de-Chartreuse (Isère).
Pierre Pistoletti
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