L’Eglise assyrienne d’Orient, au même titre que d’autres Eglises d’Orient, subit des persécutions et des violences brutales perpétrées au nom d’extrémismes fondamentalistes, a rappelé le pape. Une situation de «souffrance tragique», a-t-il expliqué, qui s’enracine plus facilement dans un contexte de grandes pauvretés, parfois causé par des intérêts externes.
Dans un tel cadre, a estimé le pape, faire le signe de croix est un «symbole d’unité explicite entre toutes les Eglises». Il a invité chacun à se rappeler les sacrifices soufferts en union avec celui de Jésus et à rester proches de ceux qui «portent aujourd’hui une lourde croix». Ainsi, se signer de la croix rappelle que le Seigneur de la miséricorde n’abandonne jamais ses frères.
Le signe de croix permet encore de garder à l’esprit les plaies du Christ, a poursuivi le pape. Celles-ci n’ont pas été effacées par la Résurrection, «mais remplies de lumière», a-t-il insisté. De la même manière, a assuré le pontife, les blessures des chrétiens d’Orient, «lorsqu’elles sont traversées par la présence vivante de Jésus et de son amour, deviennent lumineuses, dans un monde plongé dans les ténèbres».
L’Eglise apostolique assyrienne est une Eglise autocéphale orientale fondée par l’apôtre saint Thomas, dont le siège est basé à Erbil (Irak). Elle compte entre 200’000 et 400’000 membres présents notamment au Moyen-Orient, aux Etats-Unis et en Australie. (cath.ch/imedia/bh/ah)
Bernard Hallet
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