Priant pour les pays en guerre, le pontife a évoqué tout particulièrement le Liban: il doit continuer à être «un message de respect et de coexistence» pour les autres pays du Moyen-Orient et pour le monde entier.
Le 4 novembre dernier, le Premier ministre de ce pays, Saad Hariri, avait annoncé sa démission depuis Riyad, la capitale saoudienne. Le président de la République libanaise a déclaré ne pas accepter cette démission tant qu’Hariri ne l’exprimerait pas sur le sol national. Considéré par certains comme retenu à Riyad, Saad Hariri est arrivé à Paris le 18 novembre. Son retour au Liban est attendu pour le 22 novembre.
L’évêque de Rome a aussi rappelé la célébration de la Journée mondiale des pauvres. Ces derniers, a-t-il demandé, doivent être au centre de nos communautés tous les jours car ils sont «le cœur de l’Evangile». En eux, «nous rencontrons Jésus». Après cet angélus, le pontife devait déjeuner avec 1’500 pauvres dans la salle Paul VI. 2’500 autres seront accueillis dans des communautés catholiques de la capitale italienne.
Autre journée commémorée ce jour et évoquée par le pape François: celle des Nations unies pour les victimes de la route. Il a invité les automobilistes à la prudence et aux respect des normes, afin de veiller sur eux-mêmes mais aussi sur les autres.
Par ailleurs, le pape François a salué la béatification, la veille aux Etats-Unis, de Solanus Casey, un religieux capucin. Sa vie de service pour les pauvres nous invite à annoncer avec joie l’Evangile et l’amour des pauvres, a estimé le pape.
Enfin, le pontife a réitéré ses prières pour l’équipage du sous-marin argentin disparu dans l’Atlantique sud. Avec 44 hommes à bord, le submersible ne répond plus aux contacts avec la terre depuis le 15 novembre. Le 18 novembre, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, avait envoyé un télégramme assurant des prières et de la proximité du pontife. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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