Les soignants, explique le pontife, doivent attacher de l’importance à écouter, accompagner et soutenir les malades qu’ils accompagnent. Ainsi, à l’image du Bon Samaritain de l’Evangile, ils ne doivent pas tant exprimer de la pitié ou de la tendresse, mais de la compassion. Car c’est elle qui permet de découvrir la valeur unique et la dignité de chaque être humain, à travers sa fragilité.
L’Eglise, pour le pape, est au service de cette dignité de chaque homme créé à l’image de Dieu. Elle ne peut donc pas rester indifférente à l’aggravation des inégalités en matière de santé entre pays riches et pauvres. Le pontife se réjouit donc du projet de ce congrès d’établir une plateforme opérationnelle de partage et de coopération entre les institutions catholiques de santé dans les différents environnements.
En conclusion de ce message, l’évêque de Rome interpelle les compagnies pharmaceutiques qui ont envoyé des représentants à ce colloque. Il leur demande de s’atteler au problème de l’accès aux traitements antiviraux pour les patients en pédiatrie. Tout en respectant leur intérêt économique, il les invite donc à œuvrer pour rendre ces thérapies accessibles. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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