Les fidèles catholiques ne diront plus désormais «Ne nous soumets pas à la tentation» mais «Ne nous laisse pas entrer en tentation», rappelle la CEF. L’ancienne formule était utilisée depuis 1966.
La nouvelle traduction de la sixième demande du Notre Père a été confirmée par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements le 12 juin 2013, avec l’ensemble de la nouvelle traduction liturgique de la Bible, dont elle fait partie. Les évêques de France ont décidé, lors de leur dernière assemblée plénière de printemps (28-31 mars 2017), d’une entrée en vigueur de la nouvelle traduction du Notre Père pour le premier dimanche de l’Avent 2017, qui marque le début de l’année liturgique.
L’Eglise protestante unie de France (EPUdF), qui réunit luthériens et réformés, a elle aussi validé ce changement, lors de son synode national du printemps 2016.
En Suisse romande, la date du 3 décembre était initialement également prévue. Mais suite à une demande de certaines Eglises chrétiennes du pays, la Conférence des évêques suisses (CES) a accepté en juin 2017 de repousser à Pâques 2018 l’entrée en vigueur de la modification du Notre Père. Ce délai supplémentaire doit permettre aux trois Eglises nationales suisses d’introduire ensemble cette nouvelle version dans leur liturgie respective.
En Belgique francophone, la nouvelle version est en vigueur depuis le week-end de Pentecôte, les 3 et 4 juin 2017. L’Eglise au Bénin a également opté pour cette date. Les évêques du Togo utilisent la nouvelle traduction depuis le mois d’octobre. La Côte d’Ivoire s’est fixée sur la date française du 3 décembre.
Quant à la conférence épiscopale canadienne, elle affirme, sur son site internet qu’»il n’y a pas lieu de promouvoir immédiatement ce changement». (cath.ch/com/ag/rz)
Raphaël Zbinden
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