Le Père Jean Brenner (1931-1957): L’activité de ce prêtre hongrois, aumônier de jeunes, déplaît aux autorités communistes au pouvoir dans le pays depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Il est assassiné alors qu’il est appelé auprès d’un mourant. Après sa mort, une campagne de calomnies est menée contre lui.
Sœur Leonella Sgorbati (1940-2006): Cette religieuse italienne de l’Institut des missionnaires de la Consolation est envoyée en Somalie, où elle fonde une école. Elle est abattue dans la rue le 17 septembre 2006. «Perdono, perdono!» (»Je pardonne, je pardonne !») sont ses derniers mots.
Bienheureux Bernard de Bade (1428 ou 1429-1458): Noble allemand, dont la piété et le souci des pauvres sont exemplaires. Sa tombe devient rapidement un lieu de pèlerinage et des miracles sont constatés. Considéré par le peuple comme ›bienheureux’, le Saint-Siège confirme cette réputation au 18e siècle, sans procès formel en béatification. C’est pourquoi ses vertus héroïques sont reconnues a posteriori, alors qu’un procès en canonisation est ouvert depuis 2008.
Gregorio Fioravanti (1822-1894): Prêtre italien de l’Ordre des Frères mineurs, il est aussi le fondateur de la Congrégation des sœurs missionnaires du Sacré-Cœur, qu’il continue ensuite à soutenir activement.
Tomas Morales Pérez (1908- 1994): Ce jésuite vénézuélien est le fondateur de l’Institut séculier Cruzados et Cruzadas de Santa Maria(Croisés de Sainte Marie).
Marcellino da Capradosso (1873-1909): Profès italien de l’Ordre des frères mineurs capucins. Dans son couvent de Fermo (Italie), il exerce les humbles offices de maraîcher, de portier et de frère ‘mendiant’. Il fut admiré de tous pour sa grande humilité et son obéissance héroïque, pour ses pénitences, mais surtout pour sa grande charité fraternelle. Il meurt après avoir contracté la tuberculose auprès d’un malade qu’il était allé assister.
Teresa Fardella (1867-1957): Née aux Etat-Unis, elle fonde en Italie en 1897 la ›pauvre maison de saint Joseph’ avec l’aide du cardinal Giuseppe Sarto, futur saint Pie X. Puis, elle fonde la Congrégation des sœurs pauvres de Marie Couronnée, de spiritualité eucharistique et mariale.
La reconnaissance de martyre ouvre directement la voie à une béatification, sans besoin de la reconnaissance d’un miracle. Celui-ci est à l’inverse nécessaire pour ceux dont les vertus héroïques sont reconnues par ces décrets. De même qu’un miracle sera requis pour une éventuelle canonisation du bienheureux Bernard de Bade. (cath.ch/imedia/xln/bh)
Bernard Hallet
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