«Je transmets mes prières et celles de mes frères évêques aux victimes, aux familles […] à nos frères et sœurs baptistes», a déclaré le cardinal Daniel DiNardo, au nom de la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis (USCCB), suite à la tuerie de Sutherland Springs.
Un homme armé a pénétré le dimanche 5 novembre à 11h30 locale dans une église baptiste de cette petite ville de la banlieue de San Antonio. Il a tiré au hasard sur les fidèles réunis pour le culte, tuant 26 personnes et en blessant une vingtaine d’autres. Selon les médias américains, les victimes sont âgées de 5 à 72 ans.
Le tireur a été mis en fuite par un voisin du lieu de culte qui l’a menacé avec son arme privée. Le terroriste a été retrouvé mort peu après sa fuite, dans sa voiture accidentée. Les autorités ne savent pas encore s’il s’est suicidé ou s’il a été blessé par une balle. Ses motivations demeurent inconnues.
Selon les derniers éléments Le tireur est un homme blanc âgé de 26 ans. Il s’agirait d’un ancien militaire de l’US Air Force renvoyé en 2014. Il aurait été jugé par la cour martiale en 2012 pour avoir battu sa femme et son enfant.
Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a affirmé qu’il s’agissait de «la pire tuerie de masse dans l’Histoire de notre Etat. Alors que le débat sur le port des armes à feu refait surface dans le pays. " Après avoir qualifié la fusillade de «diabolique», le président Donald Trump a précisé: «La santé mentale est le problème ici […] Ce n’est pas une question liée aux armes».
Les évêques catholiques ont abordé à mots couverts cette problématique. Mgr Gustavo Garcia-Siller, archevêque de San Antonio, a appelé à «prier ardemment pour la paix, malgré toute cette violence qui semble submerger notre société».
Le cardinal DiNardo a souligné que «cette tragédie incompréhensible s’ajoute à la liste en perpétuelle croissance des fusillades de masse, dont certaines se sont produites dans des églises, contre des personnes qui vénéraient et priaient Dieu». Pour le président de l’USCCB, «Nous devons accepter l’idée qu’il existe un problème fondamental dans notre société. Une culture de vie ne peut tolérer et doit empêcher la violence insensée des armes à feu, sous toutes ses formes». (cath.ch/ag/com/rz)
Raphaël Zbinden
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