Le diplomate du Vatican est intervenu le 2 novembre 2017 lors d’un forum sur le futur des minorités persécutées par l’organisation Etat islamique, a rapporté un communiqué de la mission le 3 novembre. La communauté internationale, a-t-il demandé, doit répondre aux «atroces crimes» de ce groupe avec une «détermination dure comme la pierre».
Pour le prélat, «il n’est pas suffisant de battre, punir et démanteler» l’organisation Etat islamique. Bien plus, il faut «éradiquer l’idéologie pseudo-religieuse, déshumanisante, haineuse et barbare» qui motive ces groupes extrémistes. Cela nécessite de résoudre les problèmes économiques et politiques exploitées par des démagogues pour recruter et radicaliser. Mais plus important encore, de garantir la liberté de croyance et la pleine citoyenneté aux minorités, même dans les pays où il y a une religion d’Etat.
Dans cet objectif, les responsables religieux ont un rôle particulier: ils doivent constamment et sans équivoque condamner les meurtres commis au nom de Dieu, a déclaré Mgr Auza,. En effet, ils ont un devoir grave et spécifique de condamner l’abus de la religion pour justifier violence et terrorisme envers d’autres religions. Ainsi, ils doivent opposer un refus clair et catégorique à toute forme de violence, vengeance ou haine qui se revendiquerait de Dieu ou de la religion, a conclu le prélat. (cath.ch/imedia/xln/mp)
Maurice Page
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