Le trafic d’êtres humains, lié au crime organisé, est un grave crime contre l’humanité, explique la notice de présentation communiquée par le Saint-Siège. Et il concerne en premier lieu les femmes, en particulier avec la prostitution. «Il est incompréhensible que dans notre société de 2000 ans de christianisme, il n’y ait pas eu une rébellion sociale pour clairement condamner» la prostitution, est-il ainsi écrit.
Ce congrès, détaille la notice, vise à tirer partie «de la valeur éthique et humaine des femmes, universellement reconnue». En effet, la sensibilité féminine «est riche de gentillesse et douceur, en même temps que de profondeur et d’équité». Ainsi, les «femmes sont plus capables que les hommes de diriger leur attention vers la personne concrète dans ses circonstances» de vie.
Au cours de ce colloque exclusivement féminin, ces 77 magistrates du monde entier prendront la parole pendant 15 minutes tour à tour, par ordre alphabétique. La grande majorité des participantes sont d’origine extra-européenne, avec seulement sept représentantes du Vieux continent. De manière générale, les pays du Sud seront largement représentés, et en particulier l’Argentine, avec 18 participantes, soit près d’un quart du total.
Les travaux seront introduits par le professeur Nicole Le Douarin. Cette française de 87 ans, chercheur en biologie, est secrétaire perpétuelle honoraire de l’Académie française des sciences et membre de l’Académie pontificale des sciences depuis 1999. Ce colloque donnera lieu à une déclaration finale en clôture. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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