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Avec son ami Jean-Pierre Fragnière, sociologue et Valaisan tout comme lui, Bernard Crettaz signe «Oser la mort" (Éd. Socialinfo). Un livre ou l’un et l’autre conversent de la grande faucheuse. L’interpellent parfois. Moins pour l’apprivoiser – «c’est impossible» – que pour oser la regarder en face.
C’est dans cette optique qu’il fondait les Café mortels en 2004. Ces espaces de parole dans l’atmosphère informelle d’un coin de bistrot allaient connaître un succès fulgurant, bien au-delà des frontières suisses.
En 2004, dix ans après leur fondation, Bernard Crettaz transmettait le flambeau à une nouvelle génération. Aujourd’hui, c’est aussi en silence qu’il chemine avec la mort, espérant un jour pouvoir l’appeler sereinement, comme François d’Assise, «ma sœur la mort». (cath.ch/pp)
Pierre Pistoletti
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