Si l’Eglise a toujours regardé avec un œil bienveillant l’économie de marché, a souligné Jeffrey Sachs, elle a aussi toujours rappelé que la morale et la dignité humaine sont supérieures au droit à la propriété privée. Ainsi, a-t-il estimé, la doctrine sociale de l’Eglise est une alternative à la «perversion de l’être humain» causée par «l’avidité illimitée» liée à un certain capitalisme.
C’est pourquoi, a considéré le professeur américain, le message catholique est «fondamentalement subversif» tout en étant d’une importance cruciale. Trop de personnes, a-t-il déploré, croient encore que le marché est au-dessus de la dignité humaine ou que la morale est une résultante des interactions marchandes. (cath.ch/imedia/xln/gr)
Grégory Roth
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