Devant les défis actuels, de la crise économique à la crise migratoire, a déclaré le cardinal Parolin, l’Europe donne «une impression générale de fatigue et de vieillissement». Il s’est ensuite interrogé sur la réalité de l’espérance et l’idéal de l’Europe aujourd’hui. «Quelle culture propose l’Europe?», s’est-il encore demandé.
Pour donner des réponses, l’Europe doit «retrouver la mémoire», a indiqué le cardinal Parolin. Et remettre la personne au centre, avec son «ferment de fraternité et sa volonté de vérité et de justice». Le Saint-Siège, a souligné le cardinal italien, souhaite s’associer à cette réflexion dans un esprit de service, car l’Eglise n’est pas indifférente au sort de l’Europe.
S’exprimant après le cardinal Parolin, le néerlandais Frans Timmermans, premier vice-Président de la Commission européenne, a estimé que l’Union européenne traversait une crise existentielle de valeurs. En réduisant tout au pragmatisme, a-t-il reconnu, «nous avons perdu beaucoup de gens». (cath.ch/imedia/xln/gr)
Grégory Roth
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