Ce colloque, a expliqué le ‘ministre des Affaires étrangères’ du Vatican, va en effet permettre à l’Eglise d’exposer ses propositions pour l’Europe. Et non de seulement de réagir aux événements politiques, comme c’est souvent le cas. Pour le prélat, la période de l’exclusion de la religion du champ politique européen est «terminée».
Pour repenser l’Europe, a estimé de son côté le cardinal Marx, le Brexit et les volontés indépendantistes – notamment en Espagne et en Italie – peuvent être de bonnes occasions de réflexion. Notamment vers plus de subsidiarité et un plus grand équilibre des pouvoirs. Pour Mgr Gallagher, il faut décourager le nationalisme comme stratégie politique. Mais il existe aussi un «sain patriotisme».
Organisé les 27 et 28 octobre dans la nouvelle Salle synodale du Vatican, ce congrès veut être «un dialogue affectif et effectif» et non une succession de conférences. Le pape François doit recevoir les participants le 28 octobre. Le 29 octobre, une messe de clôture sera célébrée dans la basilique Saint-Pierre. Sont notamment attendus des représentants des institutions européennes, des diplomates, des experts et des ecclésiastiques. (cath.ch/imedia/xln/gr)
Grégory Roth
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