A l’heure de la mort, a déclaré le pontife dans sa catéchèse, nous nous présentons tous devant Dieu les mains vides. Il faut donc se confier à la miséricorde de Dieu, car «jusqu’au bout, Il attend notre retour» et la confession de nos fautes. Telle est «notre véritable condition devant Dieu : nous sommes ses fils, il éprouve de la compassion pour nous», a poursuivi le pape.
Le paradis, a soutenu le pape François, n’est pas un lieu de fable mais est l’étreinte avec Dieu. C’est un amour infini, de miséricorde et de joie. Et jusqu’au dernier moment, a noté le successeur de Pierre, le Christ veut «nous porter au plus bel endroit qui existe».
Il n’y a personne, a-t-il insisté, à qui la grâce soit interdite. A l’image du bon larron, à qui le Seigneur a promis le Paradis car il a su avoir une parole d’humble repentir. C’est pourquoi qui a connu Jésus ne craint plus rien, pas même la mort.
Pour cette audience automnale sous un ciel sans nuage, la foule était plus nombreuse que les semaines passées. Tout à l’avant, au pied de l’estrade, une chorale d’enfants de La Rioja en Argentine, brandissait une banderole aux couleurs du pays d’origine du pape. Autre drapeau latino-américain dans la foule : celui du Panama, pays hôtes des prochaines JMJ, en janvier 2019.
Plusieurs groupes français étaient présents pour l’audience, en compagnie de leur évêque. Assistaient ainsi à l’audience Mgr Laurent Le Boulc’h, de Coutances-et-Avranches, Mgr Jean-Claude Boulanger, de Bayeux-Lisieux ou encore Mgr Bruno Grua, de Saint-Flour. Egalement salués par le pontife, les pèlerins de Belgique et de Suisse ainsi que l’aumônerie tamoule indienne de France.
Lors des salutations aux anglophones, le pape François a noté et accueilli la présence d’un groupe de prêtres orthodoxes venant de Grèce, accompagnés par leur métropolite. En s’adressant aux germanophones, le pape a salué les élèves et professeurs de l’école Maria-Ward de Bamberg, venus en pèlerinage à Rome pour le 300e anniversaire de leur institut.
En conclusion de cette dernière audience générale du mois d’octobre, ›mois du rosaire’, l’évêque de Rome a tenu à rappeler l’importance de cette prière mariale. La prière du chapelet, a-t-il affirmé, permet d’entrer dans l’intimité spirituel de Dieu et dans le mystère du Christ. (cath.ch/imedia/xln/mp)
Maurice Page
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