Interprété par le chœur de la Chapelle pontificale Sixtine, dirigé par Mgr Massimo Palombella, ce nouveau CD contient plusieurs œuvres de Palestrina.
Trois premières mondiales proviennent des archives musicales de la Bibliothèque vaticane, et la première participation d’une femme, la cantatrice italienne Cecilia Bartoli, mezzosoprano.
Lors de sa présentation en avant-première, Mgr Georg Gänswein, préfet de la Maison pontificale, a indiqué que cette production est une annonce du «cœur du mystère chrétien» à travers l’art: l’Incarnation du Verbe à Noël. Le prélat a souhaité que ce soit l’occasion pour les «périphéries» d’aujourd’hui de «s’interroger sur Celui qui est à l’origine de toute beauté».
Pour le chef de chœur Mgr Palombella, cette découverte d’œuvres inédites a permis de mieux comprendre la réforme liturgique du concile de Trente. Celle-ci a consisté à redonner à la musique liturgique sa fonction première: «procurer une forme sonore à un texte» pour en faire une exégèse de la Révélation et de la Parole de Dieu. Tout comme l’avait fait le chant grégorien avant l’apparition de la polyphonie.
Ce CD de la Deutsche Grammophon doit sortir le 28 octobre en Italie, et une semaine plus tard pour les autres pays. Lors de la conférence de presse, une partie du chœur adulte a interprété un motet, Dies sanctificatus illuxit nobis, avec deux contre-ténors.
En marge de la conférence de presse, interrogé sur la santé de Benoît XVI dont il est également le secrétaire particulier, Mgr Gänswein a dénoncé les ‘fake-news’ sur la santé déclinante du pape émérite et affirmé qu’il allait «bien pour ses 90 ans». Si le prédécesseur du pape François ne peut plus forcément jouer du piano, il apprécie toujours autant la musique, a précisé le prélat en souriant. (cath.ch/imedia/ap/gr)
Grégory Roth
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