Les ressources hydrauliques transfrontalières, aujourd’hui source de conflit, doivent devenir objet d’accords politiques et technologiques «responsables et éclairés», a souligné le haut prélat le 23 octobre. Une telle coopération selon lui, pourrait alors prévenir sur le long terme les risques de conflits entre Etats.
Le cardinal a également transmis un message du pape François, qui espère que ce sommet puisse mettre en évidence «le besoin d’une approche toujours plus intégrale» des problèmes que rencontrent les grands bassins fluviaux.
Cet événement est conçu pour être un jalon dans la préparation de la COP23 (Bonn, 6-17 novembre 2017) et du Forum Mondial de l’Eau (Brasilia, 18-23 mars 2018). Il vise à favoriser une plus grande intégration de l’eau comme l’un des principaux thèmes prioritaires des négociations internationales sur les changements climatiques.
Le Sommet demandera notamment aux bailleurs de fonds et aux porteurs de projets de prendre des mesures pour financer des projets visant à améliorer les connaissances, la gouvernance et la participation du public dans le domaine de l’eau et de l’adaptation au changement climatique. (cath.ch/imedia/ah/gr)
Grégory Roth
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