Ce mois missionnaire extraordinaire, explique François, vise à «susciter une plus grande prise de conscience de la missio ad gentes" (mission vers les peuples). Notamment chez les fidèles, qui doivent avoir «vraiment à cœur l’annonce de l’Evangile». Il est organisé à l’occasion des 100 ans de la lettre apostolique Maximum illud de Benoît XV (1914-1922). Celle-ci soulignait la nécessité de séparer intérêts nationaux et missionnaires et de recruter un clergé indigène dans les missions.
La mission, affirme le pape dans sa lettre, est «la grâce et la vocation propre de l’Eglise». Il lui faut en effet annoncer «la Bonne Nouvelle qu’en Jésus le pardon est vainqueur du péché, la vie est victorieuse de la mort». Ainsi, l’Eglise doit sortir de ses frontières et ses tentations de repli sur elle-même.
Cette lettre du successeur de Pierre vient également confier la préparation de cet événement à la congrégation présidée par le cardinal Filoni et aux Œuvres pontificales missionnaires. Il leur revient donc, demande le pontife, de «promouvoir des initiatives et intensifier de manière singulière la prière» pour la mission. (cath.ch/imedia/xln/pp)
Pierre Pistoletti
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