Au cours de l’émission «L’Eglise et le monde», diffusée sur la chaîne de télévision Rossia-24, le métropolite Hilarion a relevé le travail du prêtre Maxim Kurlenko. Ce dernier a réalisé une vidéo sur une chanson rap et n’a pas peur de se plonger dans la culture des jeunes.
Le métropolite orthodoxe russe voit des similitudes entre les traditions religieuses et le rap, notamment dans la manière monotone dont sont déclinées tant les prières et que les chansons de rap.
«Si l’Eglise apprend à utiliser l’arsenal actuel des moyens musicaux et autres, exigés aujourd’hui pour apporter le bien, la lumière et transmettre la vérité éternelle du Christ, je ne peux que le soutenir», a déclaré le président du département pour les relations ecclésiastiques externes du Patriarcat de Moscou.
En même temps, a-t-il souligné, il a regardé, en préparant l’émission, d’autres vidéos de rap populaires parmi les jeunes, qui font la promotion de la débauche et de la toxicomanie, et utilisent un langage offensant.
«J’étais horrifié. L’une de ces chansons a reçu 40 millions de ‘likes’ sur YouTube, et tous les gens qui regardent cette vidéo sont des jeunes», a-t-il confié à l’agence de presse russe Interfax. Par conséquent, il appuie toute tentative de l’Eglise de pénétrer dans la sphère de la culture des jeunes, en leur fournissant des contenus positifs.
Le Père Maxim Kurlenko, prêtre orthodoxe russe dans une petite ville Tcheboksary, capitale de la Tchouvachie, en moyenne Volga, est une star du hip hop. Du moins parmi un nombre croissant de Russes qui préfèrent que leur hip hop mélange ses rythmes avec des exhortations religieuses… et quelques mots durs à l’adresse de l’Occident.
Le Père Kurlenko, également connu sous le nom de Nastoyatel, produit des chansons qui propagent des messages chrétiens, mais aussi une vision politique conservatrice qui plaît à l’Eglise orthodoxe. (cath.ch/interfax/be)
Jacques Berset
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