Responsable du chemin néocatéchuménal au Nigeria depuis trois ans, le prêtre a été enlevé pour la seconde fois le jour de la fête de Notre-Dame de Fatima un 13 octobre, souligne-t-il. Le Père Pallù s’était fait kidnapper en 2016 quelques heures seulement. Chaque fois la détention a été relativement brève, se félicite-t-il.
Cette fois-ci, le prêtre de 63 ans affirme qu’il a reçu «la confirmation que la Madone et tous les saints» l’avaient sorti de cette situation. «J’ai eu peur mais j’ai senti l’assistance» de la Vierge, s’est-il réjoui. Le Seigneur a «adouci le cœur de mes ravisseurs», a-t-il encore confié au site Vatican Insider le 18 octobre.
Dieu a de grands projets pour ce pays où le «démon sévit», estime-t-il encore, affirmant qu’au Nigeria «le démon tient en esclavage des millions de personnes grâce au mensonge, à la lâcheté et à la corruption».
Le Père Pallù et deux autres personnes qui l’accompagnaient se sont fait kidnapper alors qu’ils se rendaient à Benin City où les évêques du pays célébraient la consécration du Nigeria à la Vierge Marie.
Dans un communiqué diffusé le 18 octobre, le diocèse de Rome a exprimé «sa joie et sa gratitude» envers le Seigneur et a remercié le pape François pour ses prières. Dans un tweet diffusé dès le 13 octobre, Greg Burke, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, avait fait savoir que le pape François, évêque de Rome, avait été informé de l’enlèvement du prêtre et priait pour lui. (cath.ch/imedia/ah/be)
Jacques Berset
Portail catholique suisse