Installé au Nigeria depuis trois ans, le Père Pallu avait été enlevé en plein jour, le 12 octobre dernier par des hommes armés, non loin de la ville de Benin City. Ces assaillants avaient emporté avec eux des objets de valeur du prêtre qui se trouvaient à bord de son véhicule. Ils avaient relâché ses compagnons de voyage, des Nigérians.
Selon l’agence de presse italienne Agi, dimanche dernier, le Père Pallu avait pu téléphoner à ses proches et avait pu annoncer à sa mère de 92 ans qu’il serait libéré dans les jours suivants.
Dans un entretien à Radio Vatican en italien le 18 octobre, le prêtre affirme que la Vierge est intervenue dans sa libération. Responsable du chemin néocatéchuménal au Nigéria, le prêtre a été enlevé pour la seconde fois le jour de la fête de Notre-Dame de Fatima un 13 octobre, souligne-t-il. Le Père Pallù s’était déjà fait kidnapper en 2016 mais pour quelques heures seulement. Chaque fois la détention a été relativement brève, se félicite-t-il.
Cette fois-ci, le prêtre de 63 ans affirme qu’il a reçu «la confirmation que la Madone et tous les saints» l’avaient sorti de cette situation. «J’ai eu peur mais j’ai senti l’assistance» de la Vierge, s’est-il réjoui. Le Seigneur a »adouci le cœur de mes ravisseurs», a-t-il confié au site Vatican Insider le 18 octobre. Dieu à de grands projets pour ce pays où le «démon sévit», estime-t-il encore.
Dans un communiqué diffusé le 18 octobre, le diocèse de Rome a exprimé «sa joie et sa gratitude» envers le Seigneur et a remercié le pape François pour ses prières. Dans un tweet diffusé dès le 13 octobre, Greg Burke, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, avait fait savoir que le pape François, en tant qu’évêque de Rome, avait été informé de l’enlèvement du prêtre et priait pour lui. (cath.ch/ibc/imedia/mp)
Maurice Page
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