Pour le pape François, l’objectif de ce synode est «d’identifier de nouveaux chemins pour l’évangélisation de cette partie du Peuple de Dieu, en particulier les indigènes, trop souvent oubliés et sans perspective de futur serein, notamment à cause de la crise qui touche la forêt amazonienne, un poumon de la plus haute importance pour notre planète.»
« Pour nous, les catholiques et les chrétiens il est important de réfléchir à la manière d’évangéliser dans cette région, notamment les peuples indigènes qui y vivent et qui attendent avec beaucoup d’espérance la présence de l’Église et la parole de Dieu que l’Église amène.», a complété le pape.
Pour le président du Repam, cette décision d’organiser un synode pan amazonien démontre une nouvelle fois la préoccupation du pontife. «Je crois que le pape souhaite réellement écouter les évêques de toute cette région pour indiquer les nouveaux chemins de la présence et de la proximité de Dieu.»
Mais il s’agit également de réfléchir à l’évangélisation à proprement parler, c’est à dire l’annonce explicite de Jésus Christ. Et enfin, justement, de travailler au nom de Jésus Christ sur la question socio-environnementale, a conclu Mgr Cláudio Hummes. (cath.ch/jcg/mp)
Maurice Page
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