Mgr Roche a ainsi présidé une commission sur la question voulue par le pape François. Les travaux de celle-ci ont abouti à un Motu proprio du pontife, intitulé Magnum Principium et publié le 9 septembre dernier.
Ce document rééquilibre le processus des traductions liturgiques en faveur des conférences épiscopales. Cet acte magistériel était d’ailleurs accompagné d’un article explicatif signé de Mgr Roche.
Dans une lettre publiée dans le numéro du 14 octobre de la revue catholique française L’Homme nouveau, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, affirme que le motu proprio ne vient «en aucune façon» modifier la responsabilité et les compétences du Saint-Siège. Celui-ci est tenu de vérifier que les traductions soient «fidèles» et maintiennent l’unité dans l’Eglise.
Le 9 octobre, le site catholique anglophone The Tablet a également rapporté des propos du cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich, affirmant que suite à ce Motu proprio, la Conférence des évêques allemand abandonnait la version révisée des traductions liturgiques. Cette révision suivait l’instruction Liturgiam Authenticam de 2001, visant à une traduction plus proche du texte latin. «Rome est responsable des interprétations dogmatiques mais pas des soucis de style», a déclaré le cardinal Marx, ajoutant être «vivement soulagé». (cath.ch/imedia/xln/be)
Jacques Berset
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