Cette rencontre, a insisté le Père Poquillon, vise avant tout à être un dialogue. Il n’y aura ainsi pas d’invités mais des participants. Et pour remettre l’humain «au cœur de la politique», l’Eglise s’adresse à l’Union européenne car c’est à ce niveau que se décide ce qui touche le plus à la vie des citoyens, a estimé le Père Poquillon.
«Il y a certainement une quête d’identité européenne» aujourd’hui, a affirmé le religieux dominicain. Dans cette réflexion, il a invité à faire la part entre les valeurs et les principes. Alors que les premières sont fluctuantes, les seconds sont des lois et des droits fondamentaux applicables à l’humanité. L’Eglise, a poursuivi le Père Poquillon, est enracinée en Europe depuis 2000 ans et peut donc venir irriguer cette quête de sens.
Ce colloque sera ouvert par une allocution du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, et clos par une audience du pape François le 28 octobre, avant une messe le lendemain à Saint-Pierre. Interviendront au cours de ce colloque, des responsables de haut niveau comme Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne, Enrico Letta, ancien Premier ministre italien, ou encore Antonio Tajani, président du Parlement européen. (cath.ch/imedia/xln/mp)
Maurice Page
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