Le 11 septembre dernier, l’Organisation des Frères de la Charité avait refusé de revenir sur sa décision d’autoriser l’euthanasie dans ses établissements belges. Elle s’opposait donc à la demande du Vatican de se conformer à la doctrine catholique.
Cette possibilité de s’exprimer devant le Saint-Siège est «une chance ultime» accordée, explique le communiqué. Et le Vatican, est-il précisé d’emblée, «n’enlève rien de sa demande initiale de respecter la vie de façon absolue en toutes circonstances».
En août dernier, le pape François, par l’intermédiaire de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, avait ordonné d’exclure l’euthanasie des centres des Frères de la Charité, sous peine de sanctions canoniques «allant jusqu’à l’excommunication».
L’Organisation des Frères de la Charité est l’entité qui gère les hôpitaux de la congrégation en Belgique. Mais sur 14 administrateurs, seuls trois sont des religieux. Parmi les laïcs administrateurs, l’ancien président du Conseil européen Herman Van Rompuy. Le 13 août, celui-ci avait estimé sur Twitter que «le temps de ‘Roma locuta, causa finita’ – Rome a parlé, la cause est entendue – est désormais loin derrière nous».
En Belgique, l’euthanasie active – c’est-à-dire par administration de produits létaux – est légale depuis 2002. (cath.ch/imedia/xln/gr)
Grégory Roth
Portail catholique suisse
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