Pour la première fois de son histoire, le CCEE re réunit en assemblée plénière en Biélorussie, à l’invitation de Mgr Tadeusz Kondrusiewicz, archevêque de Minsk-Mohilev. Les évêques discuteront du thème de la jeunesse en vue du Synode des évêques sur la jeunesse, prévu à Rome en automne 2018. Ils débattront également de l’apport de l’Église à la construction européenne.
Les valeurs de la liberté religieuse et de la vie humaine appartiennent à l’Europe des peuples et des nations, a relevé le cardinal italien Angelo Bagnasco, nouveau président du CCEE. S’adressant au président Loukachenko, le cardinal a souligné que l’Etat et l’Eglise sont appelés à promouvoir ensemble le bien commun et le développement intégral de la personne. Tout en saluant la bonne collaboration avec le gouvernement biélorusse, le prélat a souhaité que les questions des permis de séjour pour les prêtres étrangers et celles des biens de l’Église, toutes deux vitales pour la mission évangélique, puissent être bientôt résolues.
Il n’ y a pas d’alternative à la paix et au dialogue, a assuré de son côté le cardinal Vinko Puljic, archevêque de Sarajevo et président de la Conférence épiscopale de Bosnie-Herzégovine. «Je viens d’un pays qui a vu beaucoup de choses douloureuses. Pour cette raison, je sais combien il est important aujourd’hui de travailler à tous les niveaux pour construire la paix, non seulement en Europe mais dans le monde.»
Le cardinal Vincent Nichols, archevêque de Westminster et vice-président du CCEE, a exprimé l’espoir que les Eglises en Europe puissent jouer un rôle important pour faire face aux défis actuels. Il a attiré l’attention sur la question des jeunes. Ils ont une grande générosité, mais, en même temps, ils vivent dans une grande incertitude parce qu’ils ne voient pas clairement leur avenir Quelles sont nos réponses pour leur donner de l’espoir? s’est interrogé le cardinal, en soulignant que le bien commun n’est pas le bien de la majorité au pouvoir mais le bien de tous.
Dans un message adressé le 28 septmbre aux participants, le pape François espère que la rencontre contribuera à renforcer les liens d’unité et de communion entre les évêques européens. Et aussi qu’elle donnera une impulsion courageuse à la mission de l’Eglise en Europe, en particulier en direction des jeunes. Il s’agit, ajoute-t-il, que les jeunes découvrent, à la lumière de la foi, leur propre vocation dans la communauté chrétienne et dans la société. (cath.ch/sir/imedia/mp)
Maurice Page
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