La police a arrêté six membres d’une bande spécialisée dans les vols sur la route, dont le chef est un ancien caporal de la police, rapporte l’agence missionnaire vaticane Fides. Les criminels auraient avoué être responsables de l’enlèvement du Père Onunkwo, dans le but d’extorquer de l’argent à sa famille et à l’Eglise. Le prêtre serait mort étouffé par le cellophane dont les bandits lui avait recouvert la bouche et le nez.
Le prêtre, qui exerçait son ministère à Orlu, se rendait dans son village natal d’Osina afin de participer aux obsèques de son père. Le corps du prêtre avait été découvert le 2 septembre dans les environs du village d’Omuma. Comme il ne présentait pas de blessures, l’hypothèse d’une mort par strangulation avait été émise. Selon le récit des ravisseurs, il s’agirait d’une mort accidentelle.
Au cours de ces dernières années, au Nigeria, et en particulier dans les Etats du sud du pays, les enlèvements de prêtres et de religieux perpétrés dans un but d’extorsion se sont multipliés. La majeure partie des personnes enlevées sont libérées après quelques jours. On demeure cependant sans nouvelles depuis deux ans du Père Gabriel Oyaka, religieux spiritain enlevé dans l’Etat de Kogi le 7 septembre 2015.
Officiellement, la Conférence épiscopale du Nigeria a interdit le versement de tout type de rançon en cas d’enlèvement de prêtres, religieux et religieuses. (cath.ch/fides/mp)
Maurice Page
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