L’avion papal, un Airbus A330 de la compagnie aérienne Alitalia, a décollé de l’aéroport romain Léonard-de-Vinci de Fiumicino. Comme de coutume, le pape fait parvenir des télégrammes aux chefs d’Etat des pays survolés: l’Italie, la France, l’Espagne, le Portugal, Porto Rico (Etats-Unis), et le Venezuela. Le plan de vol initial devrait cependant être modifié du fait de l’ouragan Irma au-dessus des Antilles, et passera légèrement plus au sud.
Saluant les journalistes dans l’avion, le pontife a expliqué qu’il s’agissait «d’un voyage un peu spécial» pour aider la Colombie à «aller de l’avant sur son chemin de paix». Il a aussi fait remarquer que l’appareil survolera le Venezuela, et a demandé aux journalistes présents à bord de prier pour ce pays, afin de «lui apporter le dialogue» et une «belle stabilité».
Le pape doit arriver à 16h30 (heure locale, UTC-5) à Bogota, après environ 12h30 de vol sur quelque 9’825 kilomètres. Il sera accueilli à la descente de l’avion par le président de la République Juan Manuel Santos.
Ce voyage aux fortes résonnances politiques dans ce pays qui sort d’environ 60 ans de guerre civile, a expliqué le 1er septembre Greg Burke, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, sera toutefois avant tout «une visite apostolique d’annonce de l’Evangile».
La veille de son départ, le 5 septembre, le pontife s’est rendu pour la 51e fois de son pontificat en pèlerinage à la basilique Sainte-Marie-Majeure, pour se recueillir devant l’icône de Marie ›Salut du Peuple romain’ – Salus populi romani – et confier son voyage à la Vierge Marie.
Enfin, avant de quitter le Vatican et de se rendre à l’aéroport de Fiumicino, le pape a salué deux familles qui avaient dû quitter leur domicile en flammes lors des incendies de l’été dans un quartier de Rome. Elles avaient bénéficié de l’aide de l’aumônerie du Vatican. (cath.ch/imedia/xln/ap/be)
Jacques Berset
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