Devant les fidèles assemblés dans la salle Paul VI au Vatican, le pape a commenté le livre de l’Apocalypse, et notamment la phrase: «Voici que je fais toutes choses nouvelles» (Ap 21, 5-7), le pape a axé sa catéchèse sur la nouveauté de l’espérance chrétienne.
«L’espérance chrétienne est basée sur la foi que Dieu crée toujours de la nouveauté dans la vie de l’homme», a-t-il affirmé. Ainsi, le chrétien ne chemine pas «avec le regard tourné vers le bas, sans lever les yeux vers l’horizon».
Car «l’horizon ultime du chemin du croyant» est la Jérusalem céleste, qui sera semblable à une «immense tente» où Dieu aura une «tendresse infinie», comme un père qui accueille ses fils qui ont tant souffert.
Malgré les épreuves de la vie – le pape a cité les victimes de Barcelone, Espagne et du Congo – »nous avons un Père qui pleure avec nous», a improvisé le pontife. «Ceci est la grande espérance chrétienne»: la mort et la haine ne sont pas les «dernières paroles prononcées dans la parabole de l’existence humaine».
«Suis-je une personne de printemps, qui attend des fleurs ou des fruits, ou l’automne», telles ces ‘faces de piment au vinaigre’ qui vivent en se plaignant?» a demandé le pontife, renvoyant chacun des fidèles à sa conscience.
«Le futur ne nous appartient pas, a-t-il ajouté, mais nous savons que Jésus-Christ est la plus grande grâce de la vie: c’est l’étreinte de Dieu qui nous attend à la fin, et qui nous accompagne et nous console sur le chemin».
Après l’audience, lors des salutations aux fidèles polonais, le pape François a rappelé que la Pologne célébrait les 26 et 27 août prochains la solennité de Notre-Dame de Czestochowa. Il a invité à la «formation des consciences» à l›école de la Vierge Marie – «tout ce qu’Il vous dira, faites-le» (Jn, 2,5) – pour mettre en ordre la vie personnelle de chacun, ainsi que pour «l’édification du futur de la société et de la nation».
Enfin, le pape s’est adressé aux nombreux séminaristes italiens présents pour les exhorter à avoir un «ardent esprit missionnaire». Il a aussi exprimé sa «proximité» pour les victimes du tremblement de terre sur l’île d’Ischia (Italie), qui a fait au moins deux morts. (cath.ch/imedia/ap/bh)
Bernard Hallet
Portail catholique suisse