Pour le cardinal Parolin, les actions en réponse aux attaques terroristes doivent être mesurées afin d’éviter de déclencher une spirale de violence ou mener à une violation des droits humains, dont la liberté religieuse.
Le cardinal italien ne précise pas s’il pense à des cas concrets, comme la violente répression menée par Vladimir Poutine contre le terrorisme séparatiste tchétchène. Ou encore les restrictions d’immigration aux Etats-Unis pour les ressortissants de certains pays musulmans, imposées depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump.
Toutefois, poursuit le secrétaire d’Etat, la lutte contre le terrorisme ne peut se limiter à cette première réaction. Il faut également une perspective de long terme. Celle-ci passe par «un encouragement et une aide au développement personnel, particulièrement auprès des jeunes».
Autre perspective de long terme: un dialogue solide entre les religions. «Au cours des décennies passées, le Saint-Siège a fait tous les efforts possible pour établir, renforcer ou restaurer un dialogue aux niveaux culturel et religieux», explique le cardinal italien. Ajoutant qu’une «vie guidée par l’Evangile serait en soi une importante contribution à la formation de la société et de la culture».
Au cours de sa visite officielle en Russie du 21 au 24 août, le cardinal Parolin rencontrera notamment le président Vladimir Poutine et le patriarche orthodoxe de Moscou Cyrille Ier. Il s’agit de la troisième visite officielle d’un Secrétaire d’Etat du Saint-Siège en Russie, après le cardinal Agostino Casaroli en 1988 et le cardinal Angelo Sodano en 1999. (cath.ch/imedia/xln/be)
Jacques Berset
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