Un des maux de la société actuelle, explique le cardinal Parolin, est «de liquider comme un fardeau inutile et pesant ce qui nous a précédé». Cela a des conséquences graves, notamment dans le domaine de l’éducation.
Ce mal peut aussi se retrouver dans la vie des chrétiens, avec un «Alzheimer spirituel», oubli du rapport personnel avec Dieu. Alors, «nous ne sommes plus sûrs de rien et la peur nous assaille et bloque chacun de nos gestes».
Pour éviter cela, il faut revenir «aux débuts, au ›premier Amour’, qui n’est pas un discours ou une pensée abstraite, mais une Personne». Il faut donc se remémorer la vie de l’Eglise et «la multitude de témoignages qui renouvelle l’avènement de Dieu-avec-nous depuis 2000 ans». Il ne faut jamais oublier», que le regard de Dieu «nous précède».
Chaque année depuis 1980, le mouvement catholique Communion et Libération organise à Rimini une ‘rencontre pour l’amitié entre les peuples’. Ce sont ainsi tous les ans plusieurs centaines de milliers de personnes qui convergent vers cette cité balnéaire pour cet événement. Cette année, le thème est une citation de Goethe : «Ce que tu as hérité de tes pères, regagne-le pour le posséder». (cath.ch/imedia/xln/mp)
Maurice Page
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