Les études, dont les résultats ont été publiés fin juin 2017 dans une revue scientifique américaine, affirment que des degrés élevés de créatinine et de ferritine ont été retrouvés. De tels taux sont d’habitude présent dans le sang de personnes ayant subi de sévères et nombreux traumatismes physiques, tels que la torture.
Les chercheurs de l’Institut de cristallographie de Padoue ont examiné de très fines particules attachées aux fibres de lin du tissu, rapporte le Vatican Insider. «La présence de ces nanoparticules nous font tendre vers l’hypothèse que la personne enveloppée dans le linge est décédée de mort violente», a précisé le professeur Giulio Fanti, qui a dirigé les recherches. Les caractéristiques de ces particules font qu’elles ne peuvent pas être des artefacts produits il y a des siècles par de prétendus contrefacteurs, a ajouté le scientifique. Les dernières avancées technologiques en matières d’analyse des microparticules ont permis ces dernières découvertes. Elles affaiblissent la position de ceux qui considèrent que le tissu a été peint.
D’autres études sont arrivées à des conclusions contradictoires sur l’authenticité du Saint-Suaire.
L’Eglise catholique ne s’est jamais officiellement exprimée sur le sujet. (cath.ch/vi/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
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