Mgr Simon Kassas a ainsi rappelé, lors d’un débat, la position que le Saint-Siège tient depuis longtemps dans le cadre du conflit. Un Etat palestinien et un Etat israélien devront cohabiter «côte-à-côte». Pour que cette solution soit durable, il faut qu’elle soit «acceptée mutuellement et directement négociée entre Israéliens et Palestiniens», a précisé le chargé d’affaires. Cela devrait se réaliser avec le soutien «ferme et équitable» de la communauté internationale.
Pour cela, les deux parties «doivent s’accorder sur des étapes substantielles pour diminuer les tensions et la violence». Israéliens et Palestiniens doivent donc éviter les actions qui pourraient contrevenir à cela, dont la colonisation. Pour Mgr Kassas, il est également nécessaire qu’une unité politique survienne côté palestinien, et que celle-ci soit mise au service des besoins du peuple.
Quant à la ville de Jérusalem, estime le prélat diplomate, elle devra jouir d’un statut particulier, garanti internationalement. Et ce, afin de garantir la liberté de religion et de conscience de chacun.
Au cours de son intervention, Mgr Kassas a également rappelé l’importance d’aboutir à une solution politique en Syrie. Il a demandé que la communauté internationale n’oublie pas les communautés chrétiennes du Moyen-Orient. (cath.ch/imedia/xln/rz)
Raphaël Zbinden
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