Dans ce message, le ›numéro 2’ du Vatican exprime sa proximité envers le prélat, le clergé et tous les fidèles «qui ont été attaqués dans l’église Notre-Dame du Carmel». «Je veux condamner fermement le siège et la violence», survenus le 16 juillet, poursuit-il.
Ce jour-là, des participants à un référendum populaire avaient été attaqués par un groupe paramilitaire et s’étaient réfugiés dans une église où le cardinal Urosa célébrait la messe. Les affrontements avaient fait un mort et plusieurs blessés.
Après cet événement, Nicolás Maduro, le président de la République, avait accusé les évêques de son pays de «servir le capital et les perversions du monde» et de «précipiter les violences». En avril dernier, une messe célébrée par le cardinal Urosa avait déjà été perturbée par des soutiens du gouvernement.
Dans son message daté du 17 juillet, le cardinal Parolin assure également prier «pour une solution pacifique et démocratique pour le pays». «Et, ajoute-t-il, pour que les autorités écoutent la clameur du peuple qui demande liberté, réconciliation, paix et bien-être matériel et spirituel pour tous», en particulier pour les plus pauvres.
Le 18 juillet, le site local d’information 2001.com.ve rapportait que le président Maduro avait assuré que le Venezuela ne se soumettrait pas «aux diktats du cardinal Parolin». (cath.ch/imedia/xln/pp)
Pierre Pistoletti
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