Se défendant d’être «excessivement simpliste», le cardinal a déclaré que l’enseignement de saint François d’Assise (1181-1226) pourrait solutionner tant de problèmes qui assaillent tant de parties de la population du monde.
Ainsi grâce à la paix advient non seulement la fin de la guerre, mais aussi de tout ce qui s’ensuit, de la mort d’innocents au trafic d’armes et de munitions. Avec la défense de la création, si chère au Poverello d’Assise , l’environnement serait plus accueillant et plus salubre.
Quant au dépouillement de saint François, «il nous rappelle qu’il suffirait de mettre à disposition des classes sociales les plus faibles et les plus pauvres seulement les richesses superflues». Alors «le monstre de la faim et de la mal-nutrition serait considérablement affaibli», a soutenu le secrétaire d’Etat.
Selon le cardinal Parolin, le pape François, comme ses prédécesseurs, exhorte sur cette voie. Par exemple, il lie souvent dans ses interventions dénonciation du terrorisme et critique du trafic d’armes. De même, le pape argentin a dédié la seconde encyclique de son pontificat, Laudato Si’ à la «sauvegarde de la maison commune». Lui donnant d’ailleurs pour titre une fameuse prière de saint François d’Assise. (cath.ch/imedia/mp)
Maurice Page
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