Hanna Chrzanowska (1902-1973) : Polonaise, elle soigne les blessés lors de la Révolution bolchévique, et devient professeur des infirmières à Varsovie. Pendant la Seconde guerre mondiale, la religieuse est particulièrement remarquée par son dévouement pour les malades et les blessés. Ses funérailles sont célébrées par le cardinal Karol Wojtyla, futur pape Jean Paul II
Mgr Jesús Emilio Jaramillo Monsalve (1916 – 1989) : Evêque d’Aruca en Colombie, il s’élève à plusieurs reprises contre la guérilla communiste, et en particulier contre l’Armée de libération nationale (ELN). Arrêté par des guérilleros de ce groupe, il est torturé et assassiné. Son corps est retrouvé dépouillé de sa croix pectorale et de son anneau pastoral.
Père Pedro Maria Ramirez Ramos (1899-1948) : Prêtre colombien, il préfère rester auprès de ses ouailles plutôt que fuir la vindicte populaire contre l’Eglise après l’assassinat d’un candidat à l’élection présidentielle. Son église est profanée, et le prêtre est massacré à la machette. Jeté dans une fosse, son corps n’a reçu de sépulture qu’au bout de onze jours. Sa tombe est devenue un lieu de pèlerinage.
Ces deux prêtres martyrs pourraient être béatifiés lors du voyage apostolique du pape François en Colombie du 5 au 10 septembre 2017.
Mgr Ismael Perdomo (1872-1950) : Archevêque de Bogota (Colombie) entre 1928 et 1950, il considère que l’Eglise doit davantage se préoccuper de conduire les âmes que des votes. De fait, il lui est souvent reproché d’avoir entraîné la perte du pouvoir par les conservateurs à l’élection présidentielle de 1930 en ne donnant pas de consigne de vote. Selon le site de l’archidiocèse de Bogota, il est «l’apôtre de la paix et de la réconciliation» de ce pays marqué par des troubles.
Frère Louis Kosiba (1855-1939) : Franciscain polonais, de son vrai nom Piotr. Cordonnier de formation, il passe la majeure partie de sa vie en dehors de son monastère pour récolter des fonds. Très populaire auprès de gens qu’il croise, il répond inlassablement aux demandes de charité.
Sœur Paula de Jesús Gil Cano (1849-1913) : son père abandonne sa famille de six enfants à sa naissance. Confiée par sa mère à un institut religieux de Murcie, elle y demeure comme servante. Après des catastrophes naturelles, elle se dédie aux plus nécessiteux et fonde les Sœurs Franciscaines de la Conception très pure. Aujourd’hui, cette congrégation compte 400 sœurs et 57 maisons où sont accueillis des jeunes, des malades et des personnes âgées.
Sœur Maria Elisabetta Mazza (1886-1950) : Religieuse italienne, elle enseigne à l’école primaire et est particulièrement engagée dans l’enseignement catholique. Dans l’entre-deux guerres, la religieuse s’investit pour créer des patronages et fonde la Congrégation des petits apôtres de l’école chrétienne, des enseignants ecclésiastiques et habillés en laïcs. Elle participe à la création de l’Association italienne des enseignants catholiques. (cath.ch/imedia/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse
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