Le président du Conseil pontifical pour la culture participait à un débat intitulé ›Intelligence artificielle : un défi éthique ?’ tenu à l’ambassade d’Italie près le Saint-Siège le 6 juillet 2017, rapporte Radio Vatican en italien. Le cardinal Ravasi, en a profité pour rappeler la primauté de la conscience humaine.
Les machines – mêmes ›intelligentes’ – ne doivent donc pas être laissées à l’aveuglette et libres car il y a in fine toujours une source humaine. Et c’est celle-ci qui dispose de la capacité de «juger et d’éteindre la machine».
Ainsi pour le cardinal Ravasi, «le vrai scientifique n’est jamais seulement un technicien» qui laisserait la voie libre aux machines. Il est plutôt celui qui «considère tout le panorama, tout l’ensemble, tout l’horizon dans lequel nous sommes plongés». Le scientifique doit donc veiller aux risques et en porter la responsabilité.
La technologie qui procède d’une manière autonome ne suffit donc pas, a lancé le président de dicastère, en dépit de toutes ses possibilités. La science doit donc porter attention au monde humaniste qui s’interroge sur l’unique sujet qu’est l’homme». Et ainsi, science et humanisme «décideront ensemble du futur».(cath.ch/imedia/mp)
Maurice Page
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