«Chacun de nous sait où son péché est le plus fort, sa faiblesse», a lancé le pape argentin. Ainsi, personne «ne peut dire : je ne suis pas pécheur». C’est ce que faisaient les pharisiens orgueilleux et vaniteux, a-t-il poursuivi, et Jésus les condamnait.
Le Christ lui-même affirme qu’il est venu pour les pécheurs, cela est notre consolation», a-t-il souligné, et nous pouvons dire «Jésus est venu pour moi, pour […] me donner la force, pour me rendre heureux». Et le Christ nous dit : «donne-moi tes péchés, tes faiblesses, je guérirai et toi, va de l’avant».
Reprenant l’Evangile du jour, le pontife a illustré son homélie avec l’exemple de saint Matthieu, un publicain, «traître à la patrie». Et pourtant, Jésus l’a choisi comme apôtre. Le pontife a alors confié qu’il appréciait avant son élection se rendre dans l’église romaine de Saint-Louis-des-Français pour regarder La Conversion de saint Matthieu du Caravage.
Le petit centre industriel du Vatican regroupe menuisiers, forgerons, plombiers, électriciens et des employés de L’Osservatore Romano. Le pape François s’y était rendu le 9 août 2013. (cath.ch/imedia/ap/mp)
Maurice Page
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