Le pontife interviendra probablement lors de la rencontre par vidéo-conférence. Cette dernière réunit des Israéliens et des Palestiniens, mais aussi des Argentins, des Français et des acteurs d’autres nationalités. Elle vise à organiser dans le futur un grand congrès interreligieux promouvant l’échange entre les peuples.
Le journal Times of Israel rapportait en mai dernier que le pape pourrait se rendre de nouveau en Terre sainte à l’automne prochain. Le pontife souhaite consolider le processus de paix. Sa dernière visite dans le pays remonte à mai 2014.
En juin 2015 un accord bilatéral avait été signé entre le Saint-Siège et la Palestine, reconnaissant clairement «l’Etat de Palestine». Il avait été très mal accueilli par Israël qui estimait que cela mettait en péril les négociations de paix.
En septembre 2015, lors de la rencontre entre le pape François et le président israélien Reuven Rivlin, la reprise des «négociations directes» de paix entre la Palestine et Israël avait été évoquée. Selon le Saint-Siège, les discussions s’étaient centrées sur «l’urgence de promouvoir un climat de confiance entre Israéliens et Palestiniens», pour trouver un accord respectueux des légitimes aspirations des deux peuples.
Le 14 janvier 2017 au Vatican, le pape François et Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, avaient souhaité la mise en œuvre de mesures favorisant la confiance réciproque, avait rapporté le Saint-Siège.
Lors de l’audience générale du 7 juin dernier, le pape François avait en outre encouragé l’initiative de prière ›Une minute pour la paix’, trois ans après la rencontre entre Mahmoud Abbas et Shimon Peres au Vatican. Le chef de l’Eglise catholique avait alors souligné que «dans notre époque, il y a tant besoin de prier – chrétiens, Juifs et musulmans – pour la paix». (cath.ch/imedia/ah/rz)
Raphaël Zbinden
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