Quand Jésus envoie les disciples en mission, Il les avertit clairement que l’annonce du règne de Dieu rencontre toujours une opposition. Le monde est «signé du péché» qui se manifeste dans des formes variées d’égoïsme et d’injustice, a déploré le pontife.
Les chrétiens doivent se trouver sur «l’autre versant du monde», celui choisi par Dieu, en étant non pas persécuteurs mais persécutés. Dans ce contexte, celui qui suit le Christ doit marcher en sens contraire. Les chrétiens sont donc des hommes et des femmes à «contre-courant».
La persécution n’est pas en contradiction avec l’Evangile, a rappelé le pape, mais en fait partie. «S’ils ont persécuté notre maître, s’est interrogé le pontife, comment pouvons nous espérer être épargnés de la lutte?». Toutefois, au milieu des turpitudes, le chrétien ne doit pas perdre l’espérance, car Jésus ne cesse d’accompagner ses disciples, a-t-il affirmé.
Le martyre n’est cependant pas l’idéal suprême de la vie chrétienne, a expliqué le pape François. L’idéal chrétien, selon lui, est la charité, laquelle est l’amour pour Dieu et son prochain. (cath.ch/imedia/ah/rz)
Raphaël Zbinden
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